Choix ? Humm
Bon, je vais revenir sur un tour de John Carey qu'il décrit dans son DVD "Dice Dice Baby".
Dans le tour en question, il y a six dés de couleur et une prédiction. Les dés sont pris deux à deux et le spectateur dit chaque fois lequel des dés va être utilisé, soit pour qu'il le garde, soit pour qu'il le donne au magicien. A la fin, chacun a trois dés, et la prédiction dit quelles couleurs de dés chacun a.
Dit comme ça, ça ressemble à d'autres tours où il y a des choix entre deux objets faits par un spectateur, le bon vieux PATEO par exemple, ou la donne de dix cartes de Paul Gordon.
Même si ces processus d'élimination sont un peu difficiles à justifier parfois, car la procédure n'a rien d'habituel, ce sont de bons outils si bien utilisés.
Dans le PATEO, le spectateur désigne lui-même les deux objets proposés au magicien, en plus de choisir celui des deux proposés par le magicien. Il y a donc une notion de hasard assez forte.
Dans la donne de dix cartes de Paul Gordon le paquet est supposé mélangé, et bien que ce soit chaque fois le magicien qui propose les cartes du choix, la procédure semble quand même assez aléatoire.
Par contre dans le tour de John Carey, c'est le magicien qui choisit chaque fois les deux objets pour que le spectateur désigne celui à utiliser. Ces dés, tout le monde les voit, c'est donc quand même assez facile de supposer que le magicien propose ceux qui l'arrangent ...
Alors certes on peut dire que c'est une réflexion de magicien, que les spectateurs ne s'en rendent pas compte, etc ...
J'ai vu réaliser ce tour, et la spectatrice avait l'air surprise. Bien. Mais est-ce suffisant ?
Ne vaut-il pas mieux faire des tours où même un spectateur aux aguets ne comprendrait pas (car avec le tour de Carey, si on réfléchit un peu, c'est quand même assez évident).
Cela d'autant plus que ce tour, encore une fois, utilise une procédure très particulière pour affecter 3 dès à chacun des protagonistes. Dans l'absolu, on devrait pouvoir mettre six dés sur la table, demander à un spectateur de choisir les trois qui lui plaisent, et montrer qu'on avait prédit ce choix. C'est l'effet idéal, mais pas irréalisable. Là, avec la méthode de Carey, on en est loin. Et avec une procédure suspecte, le risque de chercher comment ça marche. Si la procédure est innocente, le risque sera bien moindre.
Bref, pour ma part je n'aime beaucoup pas ce tour et je lui préfère d'autres tours de dés plus subtils à mon avis.
Mais tous les goûts sont dans la nature et chacun fait ce qu'il veut.
Dans le tour en question, il y a six dés de couleur et une prédiction. Les dés sont pris deux à deux et le spectateur dit chaque fois lequel des dés va être utilisé, soit pour qu'il le garde, soit pour qu'il le donne au magicien. A la fin, chacun a trois dés, et la prédiction dit quelles couleurs de dés chacun a.
Dit comme ça, ça ressemble à d'autres tours où il y a des choix entre deux objets faits par un spectateur, le bon vieux PATEO par exemple, ou la donne de dix cartes de Paul Gordon.
Même si ces processus d'élimination sont un peu difficiles à justifier parfois, car la procédure n'a rien d'habituel, ce sont de bons outils si bien utilisés.
Dans le PATEO, le spectateur désigne lui-même les deux objets proposés au magicien, en plus de choisir celui des deux proposés par le magicien. Il y a donc une notion de hasard assez forte.
Dans la donne de dix cartes de Paul Gordon le paquet est supposé mélangé, et bien que ce soit chaque fois le magicien qui propose les cartes du choix, la procédure semble quand même assez aléatoire.
Par contre dans le tour de John Carey, c'est le magicien qui choisit chaque fois les deux objets pour que le spectateur désigne celui à utiliser. Ces dés, tout le monde les voit, c'est donc quand même assez facile de supposer que le magicien propose ceux qui l'arrangent ...
Alors certes on peut dire que c'est une réflexion de magicien, que les spectateurs ne s'en rendent pas compte, etc ...
J'ai vu réaliser ce tour, et la spectatrice avait l'air surprise. Bien. Mais est-ce suffisant ?
Ne vaut-il pas mieux faire des tours où même un spectateur aux aguets ne comprendrait pas (car avec le tour de Carey, si on réfléchit un peu, c'est quand même assez évident).
Cela d'autant plus que ce tour, encore une fois, utilise une procédure très particulière pour affecter 3 dès à chacun des protagonistes. Dans l'absolu, on devrait pouvoir mettre six dés sur la table, demander à un spectateur de choisir les trois qui lui plaisent, et montrer qu'on avait prédit ce choix. C'est l'effet idéal, mais pas irréalisable. Là, avec la méthode de Carey, on en est loin. Et avec une procédure suspecte, le risque de chercher comment ça marche. Si la procédure est innocente, le risque sera bien moindre.
Bref, pour ma part je n'aime beaucoup pas ce tour et je lui préfère d'autres tours de dés plus subtils à mon avis.
Mais tous les goûts sont dans la nature et chacun fait ce qu'il veut.
Commentaires
Enregistrer un commentaire