Nouveau mais mieux ?
C'est fou comme certains magiciens sont toujours à l'affût d'une nième version d'un tour qu'ils pratiquent déjà, comme si cette nième version était forcément mieux, plus intéressante, plus bluffante que toutes les autres qu'ils ont déjà apprises.
C'est comme si ne pas apprendre cette version allait provoquer un manque terrible, allait vous ringardiser, allait faire palir votre étoile de magicien aux yeux des confrères et même aux yeux du public.
Foutaise évidemment.
En réalité, cela caractérise assez souvent un manque de recul et un manque de travail.
Prenons le cas des routines de Huile et Eau. Il en existe des dizaines. Chacune a ses avantages et ses inconvénients. Certaines sont plus ciblées public, d'autres plus ciblées magiciens. Mais en fin de compte, en faire une de manière impeccable sera toujours mieux que d'en apprendre 25 et les faire mal.
L'important n'est pas la méthode de la routine, mais la manière de faire cette dernière. Une fois qu'on en a choisi une et qu'on la maîtrise sur le bout des doigts, il n'y a aucun intérêt à en apprendre une autres. D'autres magiciens la feront, pas vous, et alors où est le problème ???
Si le magicien a une conviction que sa routine est bonne, peu doit lui importer que le voisin en fasse une autre. Si oui c'est un manque de confiance en soi. C'est croire que le dernier qui parle a toujours raison, et se cantonner au rôle de suiveur perpétuel.
Et d'apprendre sans arrêt de nouvelles versions fait qu'on n'en fait aucune bien.
Ce symptôme est le même qu'acheter toujours la dernière nouveauté comme si parmi les dizaines ou centaines de tours que l'on a déjà il n'y avait pas de quoi travailler toute une vie ...
Encore une fois cela traduit souvent un manque de sens critique, c'est toujours adhérer au dernier qui parle ou qui montre quelque chose.
Nombre de magiciens célèbres ont fait toute leur carrière avec un nombre réduit de tours, et personne ne s'est lassé de les voir faire par eux tellement la magie était présente.
On peut passer une vie à travailler encore et encore ses routines, pour les rendre toujours meilleures. C'est cela, pour moi, la quête du magicien.
Le reste n'est qu'illusion.
C'est comme si ne pas apprendre cette version allait provoquer un manque terrible, allait vous ringardiser, allait faire palir votre étoile de magicien aux yeux des confrères et même aux yeux du public.
Foutaise évidemment.
En réalité, cela caractérise assez souvent un manque de recul et un manque de travail.
Prenons le cas des routines de Huile et Eau. Il en existe des dizaines. Chacune a ses avantages et ses inconvénients. Certaines sont plus ciblées public, d'autres plus ciblées magiciens. Mais en fin de compte, en faire une de manière impeccable sera toujours mieux que d'en apprendre 25 et les faire mal.
L'important n'est pas la méthode de la routine, mais la manière de faire cette dernière. Une fois qu'on en a choisi une et qu'on la maîtrise sur le bout des doigts, il n'y a aucun intérêt à en apprendre une autres. D'autres magiciens la feront, pas vous, et alors où est le problème ???
Si le magicien a une conviction que sa routine est bonne, peu doit lui importer que le voisin en fasse une autre. Si oui c'est un manque de confiance en soi. C'est croire que le dernier qui parle a toujours raison, et se cantonner au rôle de suiveur perpétuel.
Et d'apprendre sans arrêt de nouvelles versions fait qu'on n'en fait aucune bien.
Ce symptôme est le même qu'acheter toujours la dernière nouveauté comme si parmi les dizaines ou centaines de tours que l'on a déjà il n'y avait pas de quoi travailler toute une vie ...
Encore une fois cela traduit souvent un manque de sens critique, c'est toujours adhérer au dernier qui parle ou qui montre quelque chose.
Nombre de magiciens célèbres ont fait toute leur carrière avec un nombre réduit de tours, et personne ne s'est lassé de les voir faire par eux tellement la magie était présente.
On peut passer une vie à travailler encore et encore ses routines, pour les rendre toujours meilleures. C'est cela, pour moi, la quête du magicien.
Le reste n'est qu'illusion.
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