Compliquer pour compliquer

Je relisais ce matin le livre de Pierre Boc "Inv3rsion".
Je n'étais pas allé au bout la première fois que j'avais tenté de le lire, ce matin pareil.
C'est quand même une usine à gaz pour juste deviner un objet parmi trois ...
Pourquoi se casser la tête de cette façon ?
Le principe de Bob Hummer, basique, est très bon s'il est fait simplement.
A qui s'adressent  les versions de ce livre ? A un public lambda ? Il ne verra pas la différence avec la version basique. A des magiciens ? Bah, s'ils connaissent le principe de Bob Hummer, certes ils verront des subtilités mais ils auront quand même compris le truc.
En plus, si la version de base est très facile à mémoriser pour le magicien, pour celles de Boc faut quand même drôlement faire attention de ne pas se mélanger les pinceaux.
Dans beaucoup d'arts, les artistes, au fur et à mesure de leur parcours, tendent à épurer leur style. Au début on complique, on montre ce que l'on sait faire, on est dans l'exhibition. Avec le temps on s'assagit, on cherche plutôt à aller à l'essentiel.
En musique on dit souvent que l'important n'est pas de jouer 1000 notes mais de jouer seulement celles qui sont importantes.
Pourquoi les magiciens partent-ils d'un principe simple et efficace pour en faire une usine à gaz ???
La peur que le principe soit découvert ?
Je pense que le tort de ces magiciens est de partir de la méthode au lieu de partir de l'effet. Ils travaillent sur le comment plutôt que sur le pourquoi.
C'est quand même juste deviner un objet parmi trois, et il y a quantité de méthodes qui n'utilisent pas des procédures tirées par les cheveux pour y arriver.
NB : Ce que je dis pour Inv3rsion je le dis évidemment pour le Green Neck qui est son pendant.

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