Formation académique vs autodidacte
Il est incontestable qu'avoir une bonne culture magique, avoir appris avec de bons livres, de bonnes vidéos ou, mieux, avec un bon professeur, assure en général d'avoir un (très) bon niveau, si on s'en donne la peine.
Néanmoins, d'autres peuvent suivre une voie différente, se construire "tout seuls", et être très bons aussi, encore une fois si le travail est au rendez-vous.
Et les plus innovants sont souvent ceux qui se sont faits tout seuls.
Prenons un exemple avec la magie et un avec un autre domaine.
Dominique Duvivier, même s'il a pris quelques cours au tout début, a essentiellement conçu sa magie (non seulement les tours mais tout ce qui va autour, y compris le personnage) tout seul, travaillant quasiment 15 heures par jours pendant 2 ans, enfermé dans son bureau. Ne connaissant pas ce qui existait et, je pense, ne cherchant pas non plus le connaître, il a bâti sa magie comme bon lui semblait, sans contrainte, quitte à réinventer parfois des choses, mais qu'importe. S'il est allé aussi loin dès le début c'est qu'il ne se mettait pas de limites. Cela rejoint mon deuxième exemple :
Billy Cobham, dans le monde de la batterie, était considéré dans les années 70 comme un phénomène, faisant des choses à la batterie absolument inouïes. Un jour, dans un magazine, j'avais lu une interview de Cobham et le journaliste lui demandait comment lui était venu l'idée d'avoir développé des techniques de batterie aussi incroyables. Et il avait répondu "Parce qu'on ne m'a jamais dit que ce n'était pas possible !"
En jazz aussi, Thelonious Monk par exemple était un autodidacte qui a développé un style extrêmement personnel et génial.
Et il y a plein d'exemples dans tous les domaines de l'art.
On dit souvent qu'il est bon d'avoir de la culture mais de l'oublier après.
Disons qu'il ne faut pas hésiter à s'affranchir des normes, ne pas trop se poser de questions si "ça se fait ou pas", et aller où notre instinct nous mène. Le travail finira toujours par payer, et l'originalité sera sans doute au rendez-vous.
C'est quand même mieux quand un magicien trouve son style et sa façon de faire que d'être un nième copier/coller de ce que l'on voit déjà partout.
Néanmoins, d'autres peuvent suivre une voie différente, se construire "tout seuls", et être très bons aussi, encore une fois si le travail est au rendez-vous.
Et les plus innovants sont souvent ceux qui se sont faits tout seuls.
Prenons un exemple avec la magie et un avec un autre domaine.
Dominique Duvivier, même s'il a pris quelques cours au tout début, a essentiellement conçu sa magie (non seulement les tours mais tout ce qui va autour, y compris le personnage) tout seul, travaillant quasiment 15 heures par jours pendant 2 ans, enfermé dans son bureau. Ne connaissant pas ce qui existait et, je pense, ne cherchant pas non plus le connaître, il a bâti sa magie comme bon lui semblait, sans contrainte, quitte à réinventer parfois des choses, mais qu'importe. S'il est allé aussi loin dès le début c'est qu'il ne se mettait pas de limites. Cela rejoint mon deuxième exemple :
Billy Cobham, dans le monde de la batterie, était considéré dans les années 70 comme un phénomène, faisant des choses à la batterie absolument inouïes. Un jour, dans un magazine, j'avais lu une interview de Cobham et le journaliste lui demandait comment lui était venu l'idée d'avoir développé des techniques de batterie aussi incroyables. Et il avait répondu "Parce qu'on ne m'a jamais dit que ce n'était pas possible !"
En jazz aussi, Thelonious Monk par exemple était un autodidacte qui a développé un style extrêmement personnel et génial.
Et il y a plein d'exemples dans tous les domaines de l'art.
On dit souvent qu'il est bon d'avoir de la culture mais de l'oublier après.
Disons qu'il ne faut pas hésiter à s'affranchir des normes, ne pas trop se poser de questions si "ça se fait ou pas", et aller où notre instinct nous mène. Le travail finira toujours par payer, et l'originalité sera sans doute au rendez-vous.
C'est quand même mieux quand un magicien trouve son style et sa façon de faire que d'être un nième copier/coller de ce que l'on voit déjà partout.
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